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Qu'en est-il des blessures graves en cas de chute ?

Les personnes âgées malvoyantes, dont le pas n’est plus très assuré mais qui ne sont pas pour autant alitées ou qui souffrent de vertiges sont fortement exposées à un risque de chute.

Près de 12 pour cent des occupants de centres de soins en Flandre ont fait au moins une chute au cours du mois de mai de l’année passée. Dans certaines maisons de repos, ce chiffre peut atteindre près de 30 pour cent. C’est le cas de la maison de repos Westerhauwe, à Bredene.

Nous ne savons rien au sujet de la gravité des chutes dans les maisons de repos individuelles. Selon Koen Milisen, professeur spécialisé en gériatrie (KU Leuven) et président du centre d'Expertise de prévention des Chutes et Fractures de Flandre, les blessures des personnes âgées ne sont souvent pas graves, ou alors elles sont légères (une écorchure, par exemple). "Dans 10 à 15 pour cent des cas toutefois, ces chutes entraînent des blessures plus graves, comme des fractures. En cas de fracture de la hanche, les perspectives ne sont pas bonnes : 20 à 25 pour cent des personnes âgées ayant subi une fracture de la hanche décèdent dans l’année."

"Cela ne signifie pas pour autant qu’il faille attacher la personne âgée, à l’aide d'une tablette ou d’une sangle, par exemple. La contention entraîne une diminution de la mobilité chez les personnes âgées, et par là de leur force musculaire et de leur équilibre. Elle augmente le risque de chute grave. Une kinésithérapie adaptée et des séances de mouvements destinés à entraîner les muscles et l’équilibre constituent donc la meilleure des préventions."

Par ailleurs, une bonne gestion du traitement médicamenteux aura également une influence positive. Selon Koen Milisen: "Les somnifères et les neuroleptiques peuvent réduire la mobilité des personnes âgées, et sont donc à l’origine de chutes."

Dirk Pareyn, directeur de la résidence pour personnes âgées Huize Westerhauwe, abonde dans ce sens. "Nous évaluons à présent les traitements médicamenteux qui augmentent le risque de chute, en concertation avec les médecins et la famille.’ En ce qui concerne la contention, nous sommes déjà sur la bonne voie."

Dirk Pareyn affirme qu’il ne veut pas être tenu pour responsable des nombreuses chutes qui se produisent dans la résidence. "Nous consignons toutes les chutes depuis 2002 déjà. Depuis lors, la gravité des chutes a diminué. Mais nous essayons, bien entendu, de réduire le chiffre, et allons nous concentrer davantage sur le mouvement en augmentant la revalidation de la marche et l’animation.’"